QUELQUES INFOS

Groupe "Comète"


 

L'équipée, sorties réalisées, quelques impressions ...

 


 

 

L'équipée 1999 et 2000:

Eric C.; Florent M. ; Gérard C.; Gexan C., Jean-Michel F.; Jean-Noël P.; Jérémy F. ; Julien C. ; Rémy M. ; Thomas K. ; Gwenaëlle ; César B. ; Benjamin D. ; Camille M.

Les sorties réalisées en 1999 et 2000 :

samedi 13 février (Vallée du Bahus à Buanes, Landes
dimanche 21 février (lac de Maurrin, Landes)
samedi 27 et dimanche 28 mars (Forêt mystérieuse, Mont-de-Marsan)
lundi 26 au mercredi 28 avril, (Mont Baygoura, Pays Basque)
Samedi 29 et dimanche 30 mai (Lac de Léon, Landes)
Samedi 19 et dimanche 20 juin (Vieux Boucau (Landes)
Lundi 5 et mardi 6 juillet (Vallée du Bahus à Buanes, Landes)
Jeudi 12 août (Buanes et lac de Gioule, Landes)
Lundi 16 au vendredi 20 août (Saint-Etienne-de-Baïgorri, Pays Basque)
Lundi 10 au mercredi 12 avril (Cazaubon, Gers)
Dimanche 25 juin (La Rhune, Pyrénées Atlantiques)
Lundi 24 au vendredi 28 juillet (Bious Artigues, Ossau, Pyrénées Atlantiques)

Quelques impressions :

Malgré une météo quelque peu pluvieuse, la randonnée au Pays Basque sur les abords du mont Baygoura (987 mètres d'altitude) nous a laissé le souvenir d'un coin où la vie sauvage est encore préservée. Les vautours nichent sur les falaises presque en colonie. La riche et diverse flore de cette campagne basque est encore gravée dans les mémoires. Les jeux en plein air dans le silence de la nature déchiré par les voix d'enfants ont ragaillardi le tonus de chacun.

Le lac de Léon, dans les Landes, a reçu l'équipée juste sur ses abords où le camping du Col Vert nous accueillait. Beaucoup d'activités sur et dans l'eau, (planche, canoë, pêche), grâce au lac, à la piscine, et à l'océan tout proche. Les calmes forêts parcourues en VTT, et une atmosphère amicale ont apporté à cette sortie une expérience supplémentaire.

Au Port d'Albret, l'île presque déserte nous a hébergé pendant des heures, où la pêche, la baignade, le canoë, les jeux sur le sable, entre les coquillages ont dépaysé les petits robinsons. En dehors de l'île, à Vieux Boucau et autour, le VTT a permis de circuler facilement, de se régaler sur les pistes cyclables. Le vent de la plage a poussé le cerf-volant dans les airs.

Construction du karting. Avec la récupération de matériaux, et un peu d'invention pour résoudre les petits problèmes de contrôle de la direction, et du freinage.

Dans la série des constructions avec matériaux de récupération, voilà la réalisation du radeau installé au lac de la Gioule. La volonté enfantine s'exerce et s'exprime pour transformer dans la réalité, des projets qui existent en pensées.

Sur le flan de la montagne nommée "iparla" dans la vallée des Aldudes, près de Saint-Etienne-de-Baïgorri, les toiles de tentes ont poussées comme des champignons pendant 5 journées. Un temps souvent couvert, quelques belles éclaircies, de fines gouttes de pluie ont formé le cocktail météo de cette sortie d'été. Des jeux, la queue du diable, le drapeau, douaniers-contrebandiers), des ballades en jeux de pistes jusqu'au milieu des vignobles d'Irouléguy, et vers les crêtes de la frontière franco-espagnole, des rencontres et jeu commun avec un groupe d'enfants voisins, campeurs, originaires de Tarnos (Landes), un intendant (Eric), et un cuisinier (Jean-Noël) qui, à eux deux, ont réalisé d'excellents repas, une équipe d'enfants qui a apporté sa participation aux tâches de tous les jours, et hélas, une blessure accidentelle, en jouant. La piscine était toute proche, et la grande surface n'était pas loin. Des bons et (un mauvais) souvenirs inoubliables.

 

Sur les bords du lac Gersois, le lac d'Uby,à Cazaubon, le camping municipal a supporté nos tentes et nos pas. Quelques vélos, inférieurs en nombre de participants, nous ont permis de nous déplacer rapidement sur l'espace assez étendu.
Malheureusement, nous avons dû affronter des intempéries d'avril, presque la moitié du temps. Avec des équipements qui commencent à vieillir. Quelques toiles de coton ont besoin d'être réimperméabilisées. Les membres de l'équipée vont devoir agir pour ré-augmenter leur confort.
Nous avons disposé d'une salle mise à disposition par le camping.
Un emplacement montrait les traces d'un feu, au bord de l'eau, sur une zone sans aucun danger. Malheureusement, notre demande de permission pour faire un feu à cet endroit a essuyé un refus. La possibilité de nous réchauffer n'est pas un luxe pourtant, lorsque l'on vit en plein air. Notre grande surprise a été de constater que des feux étaient allumés, sans surveillance, dans la forêt municipale voisine par les employés municipaux qui brûlaient de gros rondins de bois bien secs (longueur 1 mètre, diamètre 40 à 50 cm). Du bois de chauffage, comme en rêveraient de nos jours des exclus du RMI ou d'autres. Le feu le plus proche vers lequel nous sommes allés nous réchauffer comptait une quinzaine de tels rondins. La combustion et les flammes ont duré. Ils étaient particulièrement visibles la nuit, de l'autre côté du plan d'eau depuis le bord où se trouvaient nos tentes.
Lorsque la météo nous a laissé quelques répits et que le soleil est venu nous sourire de temps à autre, le groupe a pu se livrer à ses activités : vélos, ping-pong, canoë, partie de foot acharnée, partie de ballon prisonnier acharnée, cuisine, avec parfois des problèmes de cuisson de patates, et à d'autres moments de bons repas pour nous ragaillardir à l'abri dans la salle, un peu, très peu de cordes et poulies, une partie de "balle-tchouc" (jeu de prise par lancer de caoutchoucs liés par une ficelle, et remplaçant une balle classique).

Qui ne connaît pas la Rhune ? Ou n'en n'a pas entendu parler ? Ce dimanche était bien choisi pour prendre les chemins vers son sommet situé à 900 mètres d'altitude. Un pied de nez au train à crémaillère qui montait péniblement au ralenti ses tonnes de ferrailles et de touristes fatigués.
La campagne du Pays Basque et l'Océan Atlantique nous apparaissaient de plus en plus au fur et à mesure que nous nous élevions.
Un pique-nique, les fesses posées sur les rochers entourés d'herbes rases. Des vestiges en pierre impressionnants par le nombre qu'il a fallu, autrefois, empiler soigneusement. Petits jeux avec l'opinel. Grimpée à travers la forêt d'arbres variés et pas toujours facile à identifier. Et puis, retrouvailles avec une civilisation un peu commerciale installée au sommet, avec comme spectacle, une vue tout azimut, tant vers la France que vers l'Espagne.
Un bon moment passé ensemble, quand revenues aux voitures, fatiguées sainement, l'équipée de parents et l'équipée d'enfants n'ont guère tardées à se séparer pour rentrer chacun à la maison.

Vers le pied du Pic du Midi d'Ossau, ça monte ! Une voiture nous l'a bien rappelé en refusant d'amener à destination la remorque chargée du matériel. Qu'à cela ne tienne. Quelques chevaux (mécaniques) de plus et nos biens sont arrivés à bon port.
Nous venions de traverser une période particulièrement froide pour la saison. Il en restait quelquechose à Bious Artigues quand le thermomètre marquait 10°C certaines nuits.
Mais lorsque le soleil puissant nous chauffait par un ciel très clair, sous le fond d'air toujours agréable de la montagne, devant le majestueux Ossau à la plaine de Bious, c'était le régal.
Le vent fort de la première nuit a mis notre abri tout neuf par terre. Il a fallu ramasser les morceaux au milieu de l'obscurité. Et reconstruire plus solidement le lendemain matin, avec nos têtes dans la grisaille des nuages ou même les gouttes de pluie.
La construction de flèches polynésiennes sous les mains habiles des enfants, et leur lancer parfois spectaculaires grâce aux espaces montagnards n'a pas manqué d'attirer l'attention des randonneurs : des lancers jusqu'à 70 pas.
L'un de nos meilleurs souvenirs est notre départ en bivouac, sac au dos, duvet, nourriture, etc... vers une cabane à côté de laquelle nous avons pu dormir à la belle étoile par une belle nuit d'été dans la montagne.
La présence puissante de l'Ossau en permanence devant nos yeux, lorsque les nuages ont été balayés. Le silence fort de la montagne, le feu de camp, la rencontre avec un randonneur thèque, les étoiles filantes, la voûte céleste majestueuse avec sa voie lactée, quelques satellites, et bon nombre d'avions de ligne très haut dans le ciel ont animé notre veillée au chaud dans les duvets, au "coin" du feu de bivouac.
Nos chemins ont aussi croisé deux vipères qu'on a pu attentivement observer.
Quelques parties de foot, quelques contacts avec des gens, enfants et avec les responsables du camping de Bious-Oumette, la cuisine, la vaisselle, le rangement quotidien ont complété ce séjour.
Une équipée d'enfants plus aguerrie à la vie de camp, et qui s'est finalement montrée bien débrouillarde.

Si tu aimes jouer dans la nature,
Camper à la bonne saison,
Découvrir des endroits nouveaux ou déjà connus que tu apprécies,
Construire avec tes mains,
Choisir tes activités avec d'autres enfants et quelques adultes qui t'aident,
T'organiser avec d'autres pour jouer, manger, dormir, etc...

 

 


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