2 juillet 2012.
En 2010, l'année de tous les litiges, le rotobroyeur municipal fait des dégâts sur des biens publics et privés.
L'une des locataires concernés obtient un rendez-vous avec le maire pour signaler le problème et éviter qu'il se reproduise. (Un membre de notre association avait été sollicité pour être présent).
Le maire a justifié la normalité de la situation et a conseillé de se tourner vers le président de la communauté des communes (choses faite par la locataire, pas de réaction).
Il s'en est suivi que la propriétaire, amie du maire (une lettre du maire en atteste dans le dossier dont copie nous a été remise) a procèdé à la rupture de bail de la locataire plaignante, au motif qu'elle veut habiter son bien immédiatement pour échapper à la location qu'elle paie pour se loger : c'est l'argument principal qu'elle fait valoir auprès du juge d'instance.
A noter, au passage, que le cabinet d'avocats qui a défendu les locataires est le même qui a défendu et défend le maire.
Les locataires de la maison, âgés de plus de 70 ans et gravement malades, ont fait l'objet d'astreintes financières pour quitter les lieux.
La maison est libérée en mars 2011.
A ce jour, en juillet 2012, la maison est vide et est restée vide, abandonnée. Les preuves ont été constituées : témoignages, et photos prises à intervalles réguliers. La propriétaire ne l'a absolument pas habitée, à aucun moment.
La propriétaire, amie du maire, a donc trompé le juge et la justice. Puisqu'elle a fait évacuer les locataires indésirables au motif d'habiter sa maison et qu'elle ne l'a jamais habitée. Est-ce qu'on ferait sa petite sauce entre soi par des petits arrangements très osés ?
Il n'est pas du tout certain que les ex-locataires en restent là...