Coulées d'eau et de boue.

2009-11-30

D'un côté de la route, un champ très en pente. De l'autre côté de la route, une maison d'habitation légèrement plus basse.

devant de maison innonde

Élevage

Pendant, au moins, les 3 dernières décennies, ce champ était dédié à une activité d'élevage de bovins ou de production de fourrage. L'herbe avec toute sa bio-diversité poussait le plus naturellement possible, avec un rendement normal.

Culture

Depuis environ 2 ans, l'usufruit du champ a changé de mains. L'activité agricole est passée à une activité de culture intensive, au bénéfice des actionnaires des multinationales, avec graines industrielles pré-traitées et épandage de nombreux produits dit phyto-sanitaires, entendez, chimie intensive. Les rendements sont faibles. La bio-diversité naturelle est détruite. Des plantes d'origine du sol ont totalement disparues. Des espèces végétales ont été importées avec les graines industrielles et se comportent de manière dominante, voire envahissante sur le site.

Coulées de boues.

champ en pente
Après un semis, et sous de fortes précipitations comme celles du début novembre 2009, la terre du champ en pente n'est plus fixée, et se voit entraînée vers la route communale et vers l'habitation située de l'autre côté de la route. Avec des coulées de boue importantes.




Antécédents.

coupe du solPar le passé, il y a longtemps, les propriétaires d'un canal au moulin, ont poursuivi les propriétaires de ce champ en pente, en justice, pour le préjudice causé par les boues qui obstruaient le canal et qui imposait des travaux avec un coût.

La même situation se reproduit. Les réactions ne seront peut-être pas les mêmes pour des raisons socio-politiques.

Pour ce qui est de l'habitation voisine du champ, jamais au cours des 30 précédentes années, une telle coulée d'eau et de boue n'a été observée.

 

 

Une réaction cavalière.

Le jour de l'incident, le dimanche 8 novembre, alors que les personnes concernées étaient contactées pour qu'elles puissent constater les faits, puis rechercher des solutions, une femme a déclaré :

« je ne suis pas payé pour m'occuper de ça ! »

alors qu'elle était sollicitée pour prendre 5 minutes et venir sur les lieux pour observer le phénomène. (Son mari est un conseiller municipal indemnisé, usufruitier du champ).

voie publique

Elle a dirigé les habitants victimes du préjudice vers un autre conseiller municipal non indemnisé. Lequel, après une forte résistance, a finalement décidé de se déplacer pour constater par lui-même (ce pourquoi il était sollicité).

Il s'est proposé pour revenir avec les outils voulus et canaliser l'eau à la main. Pour ne pas abuser de sa personne, un dimanche, les habitants ont refusé et l'ont fait eux-mêmes.

Intervention provisoire.

Le lendemain, 9 novembre, à la première heure, l'usufruitier du champ en pente a construit la tranchée de la photo 9-moyen-barrage.jpg pour canaliser les eaux. A l'aide d'une pelleteuse.

L'entrée du champ, qui venait d'ici peu, d'être élargie par 3 ou 4 buses supplémentaires, pour le passage de très larges machines agricoles, se trouve désormais inutilisable. Mais fort heureusement, l'habitation est protégée autant que faire se peut des coulées provenant du champ en pente.


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