2010-07-16
Il s'agit bien de se demander sur quels comptes de charges communaux doivent peser prioritairement les dépenses communales...
La ville d'Aire, pour prendre un exemple, a installé un plan canicule. Avec des dispositions et des moyens de contact en cas d'urgence. Et bien d'autres communes également.
L'argument consistant à déclarer que la commune est petite et que le maire est très présent, qu'il connaît la situation de chacun, ne se vérifie pas du tout. Des cardiaques sur la commune n'ont pas été visités lors de l'ouragan Klaus. Une personne seule, même avec la casquette de maire ne peut pas tout assumer, ce qui nécessite un minimum d'organisation collective en ressources humaines et en moyens matériels.
Les risques climatiques peuvent présenter une fréquence et une violence importante, comme on peut l'observer ces dernières années. La commune n'est pas à l'abri d'affronter de nouveau une telle situation.
On a pu constater des manquements à l'organisation, en matière de communication et de prévention santé, lors de l'ouragan Klaus. Situation qui devrait servir d'expérience pour réfléchir et prévenir.
On vient encore d'observer le désastre sur le Nord-Est de la France et la Belgique, avec perte de vie humaine.
Les communes sont invités à mettre en place un plan minimum de prévention des risques, même les petites communes. Pourquoi celles-là ne le font-elles pas ?
Un homme est mort l'an dernier d'une crise cardiaque. Au bourg même. La commune ne possède pas de défibrillateur qui soit facilement accessible.
On peut nous traiter d'emmerdeurs et chercher à nous faire taire, par divers moyens discutables, mais on considère que ces constatations sont d'intérêt communal.
Si la population et les pouvoirs publics s'en foutent, ainsi soit-il ! On l'aura dit !
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