Edito
Janvier 2014
De nettes améliorations sur la commune ont pu être observées, à propos des problèmes soulevés sur ce site internet :
- l'entretien des fossés (sous la compétence de la communauté des communes ?) a progressé de manière très visible. Les inconvénients face à l'intensité des intempéries (pluies exceptionnellement abondantes) ont pu, au maximum éviter le pire, à part les inondations dans la vallée du Bahus. Rotobroyage plus fréquent et effectué avec soin. La plupart des buses dans les fossés ont été dégagées. On a observé que le conseiller, responsable de la voierie communale, certes indemnisé, a dû intervenir lui-même, avec son matériel, pour canaliser l'eau à des endroits précis et pour désobstruer certaines buses. Questions bêtes : à quoi sert que la commune paie un cantonnier ? Ou n'y a-t-il pas assez de cantonniers ?
- réfection de routes. Le département a refait le revêtement de tronçons de la route départementale (D25) qui traverse le bourg. La communauté des communes a refait, comme elle l'annonçait dans l'un de ses bulletins, certains tronçons de voies communales sur ce territoire. Notamment, entre le lieu-dit Borda et le lieu-dit Moulin du Houns où l'infiltration des eaux sous le goudron avait provoqué une destruction grave du revêtement goudronné. A cause notamment du problème du chemin de terre qui s'était transformé en ruisseau parce que l'eau n'y était pas assez canalisée et parce que le gravier a été entraîné (comme en janvier 2013) jusque sur le goudron de la route qu'il rejoint, le tout étant en pente. Il est d'ailleurs à craindre que la rénovation de la route communale ne reste pas en bon état si les causes profondes ne sont pas traitées. (Ce chemin de terre part, en pente, de la D25 à l'entrée du bourg, côté St Sever, jusqu'au lieu-dit Patut, en se raccordant sur la route goudronnée. Un raccourci emprunté par bon nombre de véhicules et d'engins agricoles).
Un gros problème demeure : le respect du pacte républicain par certains élus. Sur cette commune, le maire sortant a gravement piétiné la loi qu'il est censé respecter lui-même par sa fonction publique élective et pas seulement censé la faire respecter aux autres. Curieusement, on poursuit en justice à l'aide de l'argent des contribuables, le petit péquin sous le seuil de pauvreté qui dérape, en le jetant encore plus dans les difficultés, mais on ne touche surtout pas à l'élu qui fait pire en attaquant les libertés publiques de tous, contre les lois parlementaires, portant un coup fatal aux principes républicains.
On peut même supposer qu'il y a une coalition de gens qui collaborent à cet état de fait. Soit aux yeux de tous très visiblement, en première ligne ; soit passivement par leur silence complice ; soit pire, activement et discrètement en arrière-plan en se protégeant des éclaboussures derrière celui ou ceux de la première ligne.
La culture de l'injustice est bien implantée à l'initiative de certains décideurs, qui conduisent ainsi la société sur la pente du pire.
C'est un état de fait qui peut changer sous l'action de gens intègres, qui existent pourtant, en grand nombre au sein de la population.
« Le changement, c'est maintenant », paraît-il !
http://arc.en.ciel.free.fr/croisee/mars2008/editos/edito-2014-2.html