1er mai 2010.
Résumé : cumul de fric entre les mains de groupes privés mondialisés. Déficit exponentiel et faillite des États.
Les prédateurs de fric n'ont qu'une idée en tête. Continuer leur niveau de vie de luxe, sans le moindre recul.
Dans la conjoncture, ces crapules légalisées que personne ne pourchasse, disposent de 2 solutions qu'ils mettent tranquillement en œuvre :
La valse des licenciements s'est accentuée. Parce que les prédateurs vont chercher leurs proies dans les pays en développement, où les coûts de production sont plus bas, et les marges bénéficiaires fortement plus élevées. Nos pays sont désertés.
Les agriculteurs qui pratiquent l'agriculture industrielle et intensive sont les premiers à subir la frappe des prédateurs qui ont réussi à les mettre sous leur contrôle, par des techniques de « management » avancées et « modernes ». Les prédateurs leur tondent la laine sur le dos et sont capables en un claquement de doigts de couler leur exploitation. Un piège infernal. Continueront-ils à se soumettre servilement et à tout prix, à leurs maître-prédateurs qui eux, n'ont aucun sentiment pour leurs serviteurs ?
Beaucoup d'exploitations ont déjà fermé. D'autres se retrouvent en grandes difficultés.
Avant cette crise de la haute finance suivie d'une crise industrielle, qui débouchera forcément sur la crise sociale, ceux qui vivotaient tranquillement dans leur emploi, avec leurs œillères, dénigraient (et dénigrent encore...) les sans-emploi en les traitant de grosses feignasses. « Ils ne veulent pas travailler ».
Les premiers rejettés de l'emploi qui ont été frappés parce qu'on leur a enlevé leur activité et leur revenu, ont subi les pires agressions morales, y compris de la part de gens apparemment les plus humanistes. Qui raisonnent davantage sur le passé que sur le présent et l'avenir.
Aujourd'hui, ceux-là connaissent ou vont connaître ce que c'est que de se retrouver sans emploi et presque sans revenu ou sans. Et vont en chier à leur tour. Bienvenue au club.
Entre temps, les pouvoirs ont eu la vie plus facile chaque fois qu'une fraction du peuple (les travailleurs) ont été encouragés à dénigrer et à condamner une autre fraction du peuple (les sans-emploi). Diviser pour régner, une vieille recette. À chacun de choisir son camp.
Les travailleurs ne sont pas à la fête. Les chômeurs non plus. De nos jours, ils se combattent, alors que leur cible commune devraient être les prédateurs de fric, associés aux gens détenteurs d'autorité, qui agissent plus efficacement que jamais, tout en se tenant à l'abri.
Que faire ?
Continuer à garder les œillères ?
Gagner sa vie à n'importe quel prix contre le bon sens ?
Gagner sa vie à la perdre ?
Continuer comme par le passé ?
Tirer à boulets rouges sur ceux qui refusent de servir les maîtres-prédateurs et leurs alliés ?
L'Etat grec est au bord de la faillite. le peuple grec est au bord de la grève générale. La classe politique a dilapidé l'argent prélevé au peuple et impose maintenant un plan de rigueur au peuple (gonflés, les prédateurs Étatiques qui ont engraissé et se sont bien engraissés au passage). D'autres pays fragilisés sont au bord de la faillite, Portugal, Espagne, Italie. L'Islande a essuyé l'effondrement du budget d'État depuis longtemps déjà. Les classes à fric mondialisées et à la mentalité pourrie se moquent de ces pays européens en les qualifiant de « maillon faible » (mentalité distillée par bon nombre d'émissions télévisées apparues ces dernières années) : PIGS Portugal, Italie, Grèce, Spain. « Pigs » en anglais veut dire cochons (On engraisse les cochons et on les mange...). Et les prédateurs-spéculateurs tentent de prêter à la Grèce des fonds à des taux élevés. Fric à tout prix. Ils jouent au Monopoly en vrai. Finalement, le FMI (Fonds monétaire international) et les États européen se décident à soutenir financièrement la Grèce.
Heureusement, bon nombre de bananés s'organisent collectivement et développent une résistance solidaire en évitant de retomber dans les erreurs du passé récent induites par des politiciens et parfois par des syndicats aux intérêts pas si nets que ça.
Par exemple, ce mouvement d'agriculteurs, en recherche et en action vers des solutions alternatives : http://www.consommer-juste.fr/
Si personne ne travaille à ta place, que personne ne décide à ta place !
créé : samedi 01 mai 2010 07:53:33 +0000
modifié : dimanche 02 mai 2010 16:21:33 +0000
NB : Il y a une énorme différence entre 2 choses à ne pas confondre :
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