La République, à genoux ou debout ?
(Res publica, la chose publique.)

jeudi 3 janvier 2013

On entend, quasiment tous les jours, des discours médiatiques, sur, entre autres :

Au-delà des discours, restent les actes. Et jusque dans les plus petites communes du milieu rural ?

Les questions suivantes sont donc posées :

En quelques mots, la République se mettra-t-elle à genoux aux pieds de l'élu, comme elle l'a été dans cette commune, jusqu'à présent, alors qu'elle a tordu la loi pour protéger son élu fautif ? Ou bien sera-t-elle debout aux côtés du peuple où tous les citoyens sont déclarés égaux ?

Un dossier à radioscopier dans les moindres détails pour faire durablement la lumière dans tous les esprits, sur la base de ces expériences vécues constatables en noir sur blanc sur des documents officiels.

Même si la charge de responsabilités municipales sur une petite commune a un certain poids, elle est choisie volontairement et librement par les élus. Il est inacceptable, insupportable que le prétexte d'une telle charge puisse ouvrir des prérogatives spéciales à l'élu pour bafouer des textes impunément, alors qu'un simple citoyen, dans le même cas, est poursuivi et sanctionné impitoyablement.

Des questions extrêmement importantes aux yeux du peuple souverain, dans la conjoncture économique et sociale dangereuse que traverse le pays. Il ne fait aucun doute que ce cas d'espèce et ce genre de décision constitue une hypothèque sur la crédibilité envers l'état actuel des rouages de la République et sur l'avenir.

C'est ce que le Tribunal administratif de Pau examinera à l'audience en date du 3 Pluviôse an 221 de la Révolution française...