Des réactions de décideurs ?

Le maire (Thierry Biarnès, très proche du PS s'il n'a pas la carte) : destinataire du courriel ; pas de réponse, pas la moindre réaction. Ça s'appelle le mépris par le silence ; une façon de dire :
« Pour moi, élu de la république pour tous, vous n'existez pas. »

« Les maires des petits villages, une vraie catastrophe », dixit un militant socialiste, avant mars 2008.

Le président de la communauté des communes (Robert Cabé, PS) : destinataire d'une copie pour information ; pas de réaction.

Le président du conseil général (Henri Emmanuelli, PS) : destinataire d'une copie pour information :

Lettre à l'un des habitants « pesticidés » avec silence total sur le problème posé et menace administrative de privation de nourriture. Méconnaissance manifeste de la situation administrative de cette personne au regard de ses actions d'insertion, qui fait penser à certains propos de l'agriculteur pendant l'altercation. Le président n'accepte pas une entrevue directe. (4 octobre 2010).

Lettre à un autre des habitants « pesticidés » avec silence total sur le problème posé et menace administrative de privation de nourriture. Le président n'accepte pas une entrevue directe. Méconnaissance manifeste de la situation administrative de cette personne, qui fait penser à certains propos de l'agriculteur pendant l'altercation. Le président du conseil général le somme à prendre contact avec Pôle Emploi sous 30 jours. Le comble ! Car cette personne est déjà inscrite auprès de Pôle Emploi et pratique une recherche active d'emploi. (15 octobre 2010).

Lettre provenant du Pôle Emploi à Saint-Pierre-du-Mont, à ce même habitant, menaçant d'une radiation des listes de demandeurs d'emploi ! et d'une menace administrative de privation de nourriture. Au prétexte d'une absence à une convocation qu'il n'a jamais reçue, alors qu'il a rencontré sa conseillère Pôle Emploi, moins d'un mois avant. (30 octobre 2010).

Que peut bien signifier un tel acharnement aussi coordonné ?

Le droit de protéger sa santé à son propre domicile privé et celui de protester pour le faire, sont combattus par une cascade de tracasseries administrative. Parce que la classe sociale des exclus économiques n'est pas considérée comme égale en droits. Les sans-emploi sont stigmatisés : « C'est qu'ils ne veulent pas travailler ! », pensent certains qui ont un boulot. Comme si les choses étaient aussi simplistes. Par ailleurs, le problème de fond (pesticides) est éludé par ces interlocuteurs-là, c'est la sourde-oreille.

Combattons la misère, pas les miséreux.
http://www.refuserlamisere.org/
Mouvement pour le Droit au Respect des Générations Futures :
http://www.mdrgf.org/

Sur la présence des pesticides dans votre alimentation :
http://www.pesticides-non-merci.com/
Tout sur le lobby des pesticides :
http://www.no-pesticide.com/
La semaine nationale sans pesticides :
http://www.semaine-sans-pesticides.com/

Le président de la région Aquitaine, (Alain Rousset, PS) : destinataire d'une copie pour information ; pas de réaction.

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