Le désastre pesticide (Conclusion)

« Tout ce qui pue ne tue pas, tout ce qui tue ne pue pas. » (citation).

2010-09-04

Les ancêtres se retournent dans leur tombe : plus moyen de manger les pissenlits par la racine.
Les jeunes générations font la gueule : « no future ! ».

Pulvérisations

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cuve Les vents soufflent donc du champ vers l'habitation, et ça se voit. ça ce voit d'autant plus que des petites girouettes placées de manière très visibles pourraient permettre aux agriculteurs du GAEC, qui louent ces champs, apparemment par l'intermédiaire de la SAFER, de s'assurer de la direction des vents.

Le conflit est suffisamment incontestable pour que ces agriculteurs n'ignorent pas la présence de l'habitation. La liste des pulvérisations et les épisodes précédents ne laissent aucun doute.

C'est donc en pleine connaissance de cause, qu'ils procèdent encore à des pulvérisations chimiquement agressives aux abords immédiats de l'habitation. Et sans jamais tenir compte des vents. Y compris en pulvérisant des deux côtés de l'habitation, le même jour, ce qui garantit le vent chimique vers les habitants, par des résidus dans l'air. [ vidéo 3,7 Mo ]

Même sans la question des vents, la configuration géographique fait que les émanations de chimie envahissent fortement les abords de l'habitation, qui est plus en contre-bas des champs, quand certaines conditions sont réunies : abaissement de la température au soir et matin, taux d'humidité dans l'air, pluie sur terre chaude.

Ce jour-là, on observe que c'est l'agriculteur du GAEC (conseiller municipal 3eme adjoint), qui est au volant du tracteur, sans protection particulière d'ailleurs comme chaque fois.

pulvérisateur

On peut observer une nouveauté : Son frère, agriculteur du GAEC locataire des champs, stationne entre l'habitation et le champ, sur le chemin de terre qui longe l'habitation. À ses côtés, stationne le propriétaire bailleur du champ. Pour quoi faire ?...

Ce jour-là, à la fin de la pulvérisation, l'agriculteur a arrêté son tracteur alors que son opération était en train d'être filmée sous ses yeux.

Il déclare que le produit pulvérisé était un composé de phosphate. (Par 2 fois, y compris en lettre AR, la demande de décliner l'identification du produit avait été refusée).

 

Forts résidus d'herbicides

2010-09-25

Cette affirmation sur l'identification du produit a aussitôt été contredite quand les poumons des habitants ont été contraints de respirer cette chimie agressive intensemment pendant 10 jours à certains moments de la journée. Et quand la végétation (notamment Daurus Carota, abondante) a été grillée par la chimie fortement dosée, comme le montrent les prises de vues 20 jours après environ.

Prier les habitants de croire que le plan de culture sur ces parcelles allait être modifié serait une très bonne nouvelle. Mais la pulvérisation chimique agressive effectuée enlève toute crédibilité devant cette expérience pratique trompeuse. Jusqu'à ce que les actes confirment les déclarations verbales.

Et lorsqu'en plus, l'entrée du champ est aplanie [ photo ] sans rien faire savoir, et sans garantir qu'une protection sérieuse contre les coulées de boues et d'eau sera mise en place avant les prochaines intempéries, accentue tous les doutes sur les intentions réelles du GAEC. Tout en créant une forte insécurité de plus.

pulvérisateur

Ces agriculteurs, appuyés par le pouvoir public municipal (Qui ne dit mot, consent | Aucune suite à la demande de médiation) se montrent obstinément déterminés à gérer leur exploitation agricole, au mépris total des autres habitants de la commune, et particulièrement au mépris de ceux-là, sans doute. Et surtout au mépris de l'État de droit, au mépris de la convivialité sociale minimale qui exigerait un minimum d'égard citoyen. Au mépris de la santé, y compris de la leur, quoiqu'on puisse espérer, (mais qui sait), qu'ils se gardent bien de pulvériser la chimie agressive à proximité de leur propre habitation.

Herbicide enfoui sous terre

2010-09-28

Épandage de fumier et passage des disques. Plus de traces visibles du champ grillé. Reste à savoir comment sera traitée cette terre (héritée des ancêtres et destinée aux générations futures), ainsi que les riverains... suite à ces épisodes successifs.

 

Pesticides : un agriculteur gagne son procès contre Monsanto :

« Agé de 44 ans, Paul François avait été intoxiqué le 27 avril 2004 alors qu'il nettoyait une cuve-pulvérisateur ayant contenu l'herbicide incriminé. Il souffre depuis de céphalées suivies de pertes de connaissance et d'amnésie. D'autres exploitants agricoles ont utilisé ce pesticide et se plaignent également de problèmes de santé. »

Source :
http://www.viva.presse.fr/
http://www.viva.presse.fr/spip.php?page=imprimer&id_article=13321

Plus d'informations : nous invitons les lectrices/teurs à faire une recherche sur un moteur Internet, avec les mots-clés suivants. Ou bien à cliquer sur ces mots-clés pour lancer une recherche automatique.

Peut-on encore espérer du bon sens, ou bien la situation est-elle vraiment totalement désespérée ?

Arrêter son tracteur pour débiter des calomnies

2010-09-29

clic pour agrandirL'agriculteur du GAEC répand une substance chimique en poudre blanche (qui ressemble à la chaux). Vues les inquiétudes au sujet à la fois du projet de culture sur ce champ (pesticide ou pas pesticide) et vu le risque de préjudice par écoulement d'eau et de boue, des prises de vue sont effectuées.

Ce n'est pas le maire, aussi agriculteur, (curieusement très silencieux sur ce problème de voisinage : en serait-il heureux ?), qui sera contre ces prises de vues, puisqu'il est un partisan farouche de la vidéo-surveillance de moins de 300 habitants qui peuplent la commune, au point qu'il consacre un important budget communal pour acquérir et maintenir cette technologie. Avec l'argent du peuple, bien sûr. (Il est vrai que les risques de délinquance et de terrorisme sont extrêmement importants chez les habitants de cette commune landaise, comme on a pu le vérifier lors de ces 3 dernières décennies).

À noter que ce système de vidéo-surveillance a été installé sans délibération du conseil municipal, sans déclaration préalable à la préfecture. La commission départementale de vidéo-surveillance a délivré un avis indicatif (qui n'a pas force de loi), et au vu des informations du moment qu'elle détenait alors. Cette avis administratif de la commission n'est qu'un avis et seul le Préfet peut autoriser ou pas une vidéo-surveillance publique, ce qu'il n'a pas fait encore à la date du 1er novembre 2010, dans les Recueils d'Actes Administratifs publiés sur le site de la Préfecture des Landes. Ce système municipal de vidéo-surveillance est donc, à cette date et depuis, au moins, juin 2010, dans la plus parfaite illégalité.

chaux ?

L'agriculteur arrête son tracteur (vers 17h30) sur la route et harangue avec vigueur un habitant à son domicile. Manifestement prêt à en venir aux mains pour s'imposer. Échanges très vifs. Et malheureusement l'agriculteur débite plusieurs calomnies à son interlocuteur (riverain du champ) et affirme qu'il les répandra (aussi), sans se gêner, sur la commune, (les calomnies).
Ce qui constituerait des diffamations qui feraient, bien sûr, l'objet d'une plainte dès qu'elles seraient avérées. (Avis à ceux qui colporteraient des ragots sans savoir).

Il complète son intervention par une stigmatisation de sa situation économique et sociale, comme si la situation économique et sociale des gens dans ce pays n'était pas le fruit des décideurs du passé et du présent. Bien souvent par asphyxie de l'activité professionnelle sous l'action de fonctionnaires carriéristes. Ou encore sous celles de décideurs dans des grosses boites privées, qui font pourtant du bénéfice.

Alors que l'objet du vif désaccord porte sur la question des riverains et des pesticides. L'approche de cet agriculteur montre deux choses :

Reste une question supplémentaire qu'il n'a pas été possible d'aborder : le risque de préjudice par coulée d'eau et de boue, en cas d'intempéries maintenant que la terre du champ en pente n'est retenue par rien du tout, après passage des disques. Et que les intempéries approchent. En novembre 2009, l'autre membre du GAEC, animé de plus d'humanité, avait trouvé, après coup, une solution. La solution, cette fois, sera-t-elle avant ou après ? Ou jamais ?
Et dire qu'il existe une 2e entrée fonctionnelle dans ce champ, aussi accessible, qui ne dérangerait personne, car il n'y a pas de riverain...

Et rappelons que deux familles et la mairie se sont retrouvées en procès à propos de la pente de ce champ et des préjudices provoqués par des coulées de terre et de graviers, au fond de la vallée.
C'est vrai, les membres de ce GAEC n'étaient pas nés. Ou bien usaient leur culotte courte sur les bancs de l'école. En attendant d'hériter de l'exploitation agricole parentale.

Tous nos remerciements aux gens qui nous apportent leur soutien moral et matériel dans cette affaire pénible, qui, pour l'instant, ne trouve pas de solutions. Faute de bonne volonté humaine locale.

entrée

 

Premiers pas vers la détente ? Ou pas ?

Apparemment oui, avec le choix de la culture et la tranchée. À suivre (3 octobre 2010).
Et non, du côté du maire et du pouvoir politique qui le soutient. (2 novembre 2010).

Égaux

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