Réflexions

2010-07-13

On apprend le 12 juillet 2010, de source officielle, qu'un habitant a pénétré dans la salle communale avec une clef trouvée au sol, près du panneau d'affichage qu'il vient souvent lire. Cette clef a été utilisée et a fonctionné sur la serrure d'une porte de cette salle. Une fois entré, cet habitant a bu une limonade et mangé des bonbons appartenant à la communauté et est ressorti en laissant ouvert. C'était le 14 juin 2010. L'intéressé ne nie pas avoir pénétré dans les locaux. Et déclare être prêt à réparer le montant réel du préjudice occasionné (1 bouteille de limonade et quelques bonbons) par cette intrusion.

Bien entendu, il n'est en aucun cas acceptable de s'emparer du bien d'autrui de quelques manières que ce soit. Et quand les faits sont avérés, il n'y a pas à discuter, le préjudice doit être réparé sans faute, par tous les moyens.

Il y a faute dans cette affaire de la part de l'intru. Sans discussion.
On constate qu'il reconnaît sa faute. Qu'il est prêt à réparer le préjudice réel.

Par ailleurs :

Ce qui paraît certain, c'est que la clef n'a pas été obtenue frauduleusement.

Plusieurs choses apparaissent très étonnantes :

Ces trois faits suggèrent une présomption de provocation au délit par abus de faiblesse. Un piège dans lequel il était plus que facile de faire tomber cette personne-là, en connaissant un peu son caractère gamin.

Le contexte :

L'illégalité municipale :

Il est établi qu'au 14 juin 2010, jusqu'au 12 juillet 2010, milieu de la journée environ, l'installation de la vidéo municipale était en état d'illégalité.

Sans excuser l'intrusion, comme indiqué précédemment, c'est donc, à l'aide d'une vidéo installée illégalement que les faits d'intrusion dans la salle communale ont été observés. Ces faits d'intrusion ne sont pas pour autant excusables. Mais les diverses pratiques illégales de la municipalité non plus.

Au 12 juillet au matin, la vidéo était encore illégale à la mairie de Buanes. Les gens de la commission départementale des systèmes de vidéo-surveillance et le maire se sont arrangés pour tordre la loi de façon à éviter un vice de procédure, en déclarant à postériori la vidéo légale avec effet rétro-actif ! Et là, on veut bien savoir qui a donné les ordres, car il n'est pas certain que la commission porte seule la responsabilité de la torsion de la loi au bénéfice de l'élu, qui lui, ne subit pas la moindre tracasserie pour ses illégalités, à notre connaissance.

L'élu est protégé. L'exclu économique est frappé.

Si la République est vraiment irréprochable devant chaque citoyen, quelque soit sa condition psychologique et sociale, alors, l'élu doit être poursuivi autant que l'intru. Sinon, les dés sont pipés et il n'y a pas de justice sociale.


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